vendredi 2 novembre 2012

Quel avenir pour l'Irish Wolfhound ?

Il faut constater que ce lévrier ne correspond plus à notre société par manque de temps, d'espace et de culture campagnarde de la plupart des propriétaires.
La grande majorité de ces chiens ne font pas de sport, ils vivent sur des surfaces réduites, beaucoup sont élevés hors sol dans des chenils avec une courette. Dans ces conditions il est impossible de conserver la race. Bien sur ils ne chassent plus mais les faire courir nous permet de les voir différemment avec un oeil d'utilisateur. Pour ceux qui ont besoin de compétitions il y a la PVL mais les parcours ne correspondent pas du tout à ce chien, ce type d'épreuve doit rester un moyen de faire courir et non un but.
Quand je parle de culture campagnarde je pense à une maniére de vivre qui en découle.
Il est vrai que aujourd'hui le cheptel France est plus homogéne qu'il y a 30 ans mais dans la moyenne, ce qui est le résultat de la sélection. Les extrémes ont disparu, les très mauvais et les meilleurs comme certains grands lévriers qui me faisaient rêver il y a 35 ans. je pense que la cause est la recherche de la performance en expositions (utiles) et non la sélection sur le sport. Nous avons aujourd'hui peu de chiens longilignes.
Lévrier est une fonction, celle de courir. Dans le choix de nos reproducteurs il faut prendre en compte le modéle mais aussi leurs possibilités sportives comme l'énergie et un galop souple et rapide...rechercher le "sang sous la masse" selon l'expression hippique.
Elever est un art difficile mais essayons.
Chaque propriétaire participe à l'avenir de la race...

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